Projet exploratoire FUTURATICK (2023 - 2025)

Travailler sur la complexité des maladies vectorielles dans le contexte du changement climatique, à partir de l’exemple des tiques (FUTURATICK)

Le projet Futuratick a pour objectif d’améliorer les modèles existants sur l’abondance de tiques sous l’effet du changement climatique, en s’appuyant sur des travaux en cours ou à venir, de construire des modèles de risque de piqûre de tique pour les hommes à l’échelle individuelle ou dans une zone spatiale définie.

Contexte et enjeux

Il est classiquement admis que la dynamique des vecteurs et des maladies vectorielles est impactée par le changement climatique de façon générale, sans décrire les mécanismes impactés et en se focalisant sur les normales de températures. Toutefois, l’effet du changement climatique sur les dynamiques des vecteurs est plus complexe, car celles-ci dépendent de nombreux facteurs environnementaux. Futuratick embrassera la complexité des maladies vectorielles dans le contexte du changement climatique, en intégrant les effets de la température et de l’humidité relative ainsi que le rôle des hôtes dans ses recherches, afin de mieux comprendre les effets du changement climatique sur la dynamique de population de deux espèces de tiques vectrices emblématiques en France (Ixodes ricinus et Hyalomma marginatum). Futuratick opérera ensuite une communication ciblée des résultats de ces travaux auprès d’acteurs publics afin de co-construire des stratégies d’adaptation au changement climatique intégrant le “risque-tique” associé.

Objectifs

Pour améliorer les modèles existants sur l’abondance des tiques sous l’effet du changement climatique, Futuratick cherchera à approfondir les connaissances actuelles sur :

FUTURATICK
© INRAE - B. NICOLAS
  • les dynamiques des tiques en intégrant les hôtes, eux-mêmes soumis au changement climatique, qui sont à la fois nourriciers pour les tiques et réservoirs d’agents pathogènes ;
  • l’évolution spatiale des différentes zones favorables ou non à ces espèces de tiques sous l’effet du changement climatique et de la végétalisation et reforestation de l’espace.

Ces nouvelles connaissances ont pour but d’aider à la compréhension et à l'appropriation de ces changements par les acteurs publics et usagers du territoire, afin de co-construire des stratégies d’adaptation au risque-tique permettant de minimiser les risques sanitaires liés à la présence de ces tiques dans un système climatique et environnemental qui change (érosion de la biodiversité, mais aussi mise en place de stratégies d’atténuation du changement climatique comme le reboisement).

Unités INRAE impliquées

  • EPIA – Lyon
  • ASTRE - Montpellier
  • CEFS – Toulouse
  • LISIS – Marne-la-Vallée

Partenaire extérieur : CIRAD

Voir aussi

Les publications du projet (à venir)

Date de modification : 10 avril 2024 | Date de création : 10 août 2023 | Rédaction : CLIMAE